«Quand mon arc est bandé, dit Herrigel à son maître zen, il arrive un moment où, si je ne tire pas sur-le-champ, j’ai l’impression de m’essouffler.
– Tant que tu t’efforceras de provoquer le moment de décocher ta flèche, tu n’apprendras pas l’art des archers, rétorqua le maître. La main qui bande l’arc doit s’ouvrir telle la main d’un enfant. Ce qui parfois trouble la précision du tir, c’est la volonté trop vive de l’archer. »Paulo Coelho